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Médicaments et conduite : le duo qui ne fait pas bon ménage

En matière de sécurité routière, la vitesse, l’alcool et les stupéfiants au volant font partie des risques bien connus. Mais saviez-vous aussi que médicaments et conduite forment un duo qui ne fait pas bon ménage ? Même s’ils ont été prescrits par votre médecin, il est essentiel de bien lire la notice de vos médicaments avant de prendre le volant, sous peine de mettre en danger votre vie et celle des autres.

Avec ou sans ordonnance, certains médicaments rendent la conduite dangereuse

Aller chez le médecin fait partie des postes de dépenses essentiels de bien des foyers. Les nouvelles molécules mises sur le marché rendent des services inestimables en termes de santé publique. Malheureusement, la protection de la santé et la prévention routière au Maroc ne font pas toujours bon ménage. En effet, de nombreux médicaments provoquent une somnolence, des troubles de la vision ou de l’attention totalement incompatibles avec la prise du volant. Ces risques potentiels sont identifiés par un pictogramme sur la boîte :

  • Le niveau 1 ne contre-indique pas la conduite mais impose de lire la notice pour être informé des signaux d’alerte éventuels
  • Le niveau 2 concerne des produits avec lesquels il est déconseillé de conduire sans avis médical
  • Les médicaments de niveau 3 ne doivent absolument pas être consommés avant de prendre le volant.

Comment être sûr que l’on peut conduire avec tel ou tel médicament ?

Tous les médicaments peuvent avoir des effets secondaires plus ou moins importants. Avant de les ressentir, surtout au volant, mieux vaut consulter la liste des effets secondaires énumérés sur l’emballage ou la notice des médicaments que l’on prend.

Certains produits sont en effet formellement contre-indiqués en cas de conduite de tous véhicules : voiture, moto, mais aussi engins de chantier ou machines agricoles.

Les dangers de certains médicaments pour la conduite font l’objet de campagnes de sécurité régulières, mais ils restent encore trop souvent sous-estimés. Les médicaments et la conduite ne font pas forcément bon ménage, et la protection des usagers de la route passe par un contrôle de la consommation avant la prise du volant. Le code de la route ne prévoit pas de sanctions en cas de prise de médicaments. Cependant, le bon sens impose de lire la notice et d’être vigilant : en cas de fatigue, nausée, engourdissement ou vertiges, il est impératif de s’arrêter sans délai.

La conduite requiert d’être en pleine possession de ses moyens. C’est pourquoi, en cas de fatigue, de consommation d’alcool ou de prise de médicaments, mieux vaut reporter son départ ou passer le volant à quelqu’un d’autre.