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La législation et la ceinture de sécurité

La législation sur la ceinture de sécurité au Maroc est claire : toute personne non attachée est passible d’une contravention de première classe. Dans les faits, cela signifie une amende allant de 300à 500 dirhams et le retrait d’1 point sur le permis de conduire (si le contrevenant est le conducteur). Des sanctions relativement faibles, lorsqu’on sait que la ceinture de sécurité sauve des milliers de vies chaque année !

Une amende pour sensibiliser à la sécurité des usagers

La circulation d’un véhicule quel qu’il soit, ainsi que le comportement du conducteur et des passagers éventuels, sont soumis à un code de la route qui détaille la procédure en cas d’infraction. Si le non-port de la ceinture de sécurité est sanctionné, il reste moins sévèrement puni que bien d’autres infractions – sauf en cas de récidive, où l’amende est doublée.

Sachant que ce manquement est la troisième cause de mortalité sur les routes, il reste primordial de circuler attaché en toutes circonstances. De plus, les compagnies d’assurances tendent à rembourser moins bien les sinistres si le code de la route n’est pas scrupuleusement respecté.

La ceinture de sécurité, un réflexe à généraliser

Les officiers et agents de police, ainsi que ceux appartenant à la gendarmerie royale ou à la sûreté nationale, sont habilités à effectuer des contrôles routiers. Ils peuvent relever le non port de la ceinture et punir le contrevenant. Cependant, la peur de l’agent verbalisateur ne devrait pas être le seul motif pour attacher sa ceinture !

Même si la législation sur la ceinture de sécurité au Maroc ne le précise pas, le port du dispositif est également impératif – et encore plus vital – pour les enfants et les femmes enceintes. Les plus jeunes doivent être installés dans un siège auto homologué, adapté à leur âge et à leur poids, et convenablement fixé (de préférence sur la banquette arrière). Par ailleurs, le conducteur du véhicule est responsable du comportement de ses passagers en la matière.

Il existe de très rares exceptions à l’obligation de rouler attaché : cela concerne certains professionnels devant s’arrêter et descendre très fréquemment de leur véhicule, ainsi que de rarissimes cas attestés par une visite médicale et un certificat.

La circulation routière est de plus en plus dense et les contrôles, de plus en plus fréquents. Mais c’est à ce prix que la sécurité augmente, lentement mais sûrement, sur les routes du Maroc et d’ailleurs.